La création de société au Maroc est un processus assez simple. Pour tout savoir sur les démarches vous pouvez lire notre article : Création de sociétés au Maroc.

Création de société au Maroc : Tout ce que vous devez savoir

Au Maroc, l’exercice d’une activité professionnelle peut s’effectuer soit :

  • D’abord, en tant que personne (individuel) soumise à l’IR ou bien sous le régime auto-entrepreneur ;
  • Ou  alors, par la création d’une société.

Le Maroc a amélioré le régimes des sociétés

Au cours des vingt dernières années, le Maroc essaye de se positionner comme puissance émergente dans le monde et acteur économique incontournable sur la scène africaine.

En effet, cette volonté se perçoit à travers la mise en place d’infrastructures modernes, la mise en œuvre de stratégies sectorielles, une industrialisation à grande vitesse, le développement des énergies vertes ou encore la signature de plusieurs accords de libre-échange avec les grands acteurs économiques mondiaux, le Royaume offre un environnement propice pour investir dans différents secteurs.

Le Maroc se hisse au rang des pays compétitifs dans la région, présentant ainsi des conditions particulièrement attractives pour les investisseurs nationaux et étrangers.

En effet, le Maroc se situe actuellement au 53ème rang dans l’indice de DB avec un score moyen de 73/100. Le Maroc améliore chaque année cette position. Selon le rapport le principal challenge pour améliorer cette position demeure l’accès au crédit bancaire qui est noté 45/100. Le Maroc se hisse à la 24ème place sur l’indicateur des système fiscaux les plus attractifs.

Création de société : Formes juridiques

La forme juridique SARL est la forme préférée des investisseurs pour la création de société au Maroc notamment pour les entreprises de taille moyenne (chiffre d’affaires < 50 millions de dirhams).

Pourquoi la SARL :
  • Les Plus
    • Pas de capital minimum exigé
    • absence nombre d’associés minimum exigé (1 seul suffit)
    • Peut être administrée par un seul gérant
    • Pas d’obligation d’avoir un commissaire aux comptes (audit externe)
    • Formalités simples lors de la création
  • Les moins
    • Impossibilité de cession des parts d’un associé sans l’accord de ses autres associés
    • Ne peut pas faire appel public à l’épargne

Pourquoi la SA

  • Les plus
    • Protection des minoritaires accentuée
    • Possibilité de faire appel à l’épargne
    • Gouvernance améliorée (conseil d’administration, conseil de surveillance…)
  • Les moins
    • Capital minimum exigé (300.000 dirhams libéré de 25% à la création)
    • Nombre minimum d’associés est de 5
    • Gouvernée par un conseil d’administration (3 membres)
    • Les formalités sont plus compliquées
    • Obligation d’avoir un commissaire aux comptes (auditeur externe)

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