Période d’essai en droit du travail marocain
La période d’essai est une période qui peut être prévue au début d’un contrat de travail. Elle permet à l’employeur de tester les aptitudes professionnelles du salarié. En outre, elle permet au salarié de s’assurer que la fonction correspond à ses attentes.
En général, pendant cette période le code du travail marocain permet un allégement des clauses de rupture du contrat.
De la période d’essai dans le droit marocain
L’article 13 du code de travail marocain définit la période d’essai comme : « la période pendant laquelle chacune des parties rompre volontairement le contrat de travail, sans préavis ni indemnité ».
Cependant, le code prévoit un préavis réduit après une semaine de travail. En effet, cette période est de :
- deux jours avant la rupture s’il est payé à la journée, à la semaine ou à la quinzaine ;
- huit jours avant la rupture s’il est payé au mois.
La loi n’oblige pas l’employeur à respecter ces délais en cas de licenciement justifié par une faute grave.
Après l’expiration de la période d’essai, tout licenciement (non justifié par la faute grave) doit donner lieu à un préavis et une indemnité.
Lire également : Indemnité de licenciement au Maroc
Durée de la période d’essai
La période d’essai dépend selon si le contrat est à durée déterminée ou indéterminée.
En effet, pour les contrats à durée indéterminée (CDI) cette période est de :
- trois mois pour les cadres et assimilés ;
- un mois et demi pour les employés ;
- quinze jours pour les ouvriers.
La période d’essai dans les CDI peut être renouvelée une seule fois.
Par ailleurs, pour les contrats à durée déterminée (CDD) cette période est de :
- une journée au titre de chaque semaine de travail. Elle doit, cependant, se limiter à deux semaines lorsque le CDD ne dépasse pas 6 mois ;
- un mois lorsqu’il s’agit de contrats d’une durée supérieure à six mois.
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